mardi 13 mai 2025

 " Ts les arts avaient une fonction ... Idem pour l' art "sacralisé et sacralisant" dès le 19eme" On n' arrive pas devant une oeuvre " l' oeil nu" ...



« Ce n’est pas assez dire que l’histoire du champ est l’histoire de la lutte pour le monopole de l’imposition des catégories de perception et d’appréciation légitimes ; c’est la lutte même qui fait l’histoire du champ, c’est par la lutte qu’il se temporalise. » B, R de A.




Crit ( Cairn) : En fait d’histoire, B. procède par une série de « coupes synchroniques » qui manque un peu de dates et de faits. Une histoire est forcément un récit, certes très fortement structuré par les logiques sociales, mais laissant une place aux événements extérieurs (politiques, bien sûr, comme la révolution de 1848, mais surtout culturels au sens large) qui interfèrent en permanence avec la logique propre au champ.


D' autre part : "La reprise du marché international de l’art contribuait à renouveler les émulations artistiques. Plusieurs conceptions de l’avant-garde se chevauchaient — pas nécessairement concurrentes d’ailleurs. L’une, dont les Jeunes peintres de tradition française furent le cœur, s’exposait dans les galeries, voyait ses cotes monter et définissait l’avant-garde comme une résistance spirituelle à l’ennemi, tout en contrecarrant la culture conservatrice du régime de Vichy. Une autre, celle de la peinture dite dégénérée, que certaines galeries continuaient à exposer malgré tout, ne semblait pas marquer l’actualité. Enfin, un surréalisme plus jeune, plus littéraire, lié à la Résistance et peu représenté sur le marché de l’art, se développait aussi. Mais dans l’ombre.(...)" 

(Chapitre XV.) La scène parisienne sous l’occupation,Folio.  Béa. Joyeux-Prunel



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