jeudi 28 décembre 2017

" C'est signé..."

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cygné

Un roman, c'est du réel raconté d' un point d' vue !
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++ SIGNER

++ SINGER

++ SIGNé

++ SINGé

++ CYGNé

NB : rien n'est "inventé" - tout récit est aussi " fiction" ...


mardi 17 octobre 2017


/ Loin du syndrome du sauveur,/ (...)  « la personne qui se jette à l’eau n’a pas songé qu’elle pouvait y perdre la vie. C’est toute la beauté du geste, la part héroïque présente en chacun de nous : la pulsion d’aide et d’empathie a pris le dessus sur la peur ». 

LE MONDE |  • Mis à jour le  | Par 
« (...) Dans tout sacrifice, et quelle qu’en soit la nature ou les motivations, il y a toujours la notion de donner quelque chose », explique Gene Ricaud-François. Ce qui diffère est ce qu’on attend, ou pas, en retour. « Cet acte peut aboutir à de la frustration parce qu’il a été fait pour rendre l’autre redevable. C’est exiger de lui un retour qu’il n’est pas nécessairement prêt à faire » ou qui ne devrait pas appeler compensation. « Faire de gros sacrifices pour quelqu’un – lui sacrifier sa vie par exemple –, c’est prendre le risque de s’entendre dire : “Mais je ne t’ai rien demandé !” ». D’ailleurs, mettre son entourage familial, affectif ou professionnel « trop en dette à votre égard, n’est ni juste ni généreux »,relève la psychologue.
Mais le « retour » escompté peut aussi consister à être en total accord avec soi, ses croyances et son éthique. « On est heureux de donner, ne serait-ce que pour le plaisir qu’on lit dans le regard de l’autre. Lorsqu’on fait plaisir, cela nourrit. Une bonne action offre forcément un retour positif… ne serait-ce que ce que vous pensez de vous-même. »

Un acte plus ou moins noble

« Il y a beaucoup de noblesse et de générosité lorsque la personne consent réellement à ce qu’elle fait, et qu’elle le fait pour une cause supérieure », considère Gene Ricaud-François. Toutefois, tempère-t-elle, « quand on manque d’équilibre et d’assurance, on peut être tenté de s’inscrire dans une posture de sauveur : les uns virent au chantage affectif, les autres y gagnent un certain équilibre ».

Il est aussi des sacrifices sans lendemain. « Lorsqu’un individu périt en sauvant un inconnu de la noyade, par exemple, c’est de l’ordre du sacrifice certes, mais cela part d’un réflexe, celui de sauver son semblable. Cette personne n’est pas dans la recherche de renom ou de quelque retour, c’est un réflexe humain que de porter secours », poursuit la psychologue. Loin du syndrome du sauveur, « la personne qui se jette à l’eau n’a pas songé qu’elle pouvait y perdre la vie. C’est toute la beauté du geste, la part héroïque présente en chacun de nous : la pulsion d’aide et d’empathie a pris le dessus sur la peur »."

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/m-perso/article/2016/09/15/qu-est-ce-qui-pousse-a-se-sacrifier-pour-autrui_4998374_4497916.html#VrIphehs4gPEXOE2.99

Libres-penseurs de l' Islam.


Né en 1972 au Caire, Hamed Abdel-Samad est écrivain. Fils d’un imam sunnite, il rejoint en 1991 les Frères musulmans, qu’il reniera plus tard. En 1995, il s’installe en Allemagne où il étudie la politique, l’islam, l’histoire et la culture juives. Naturalisé allemand, l’écrivain publie en 2015 un ouvrage devenu un best-seller en Allemagne : Mohamed. Eine Abrechnung (“Mohamet : le réglement de comptes”, inédit en français).
En 2016, Hamed Abdel-Samad sort Le Fascisme islamique. Ses nombreuses interventions dans les médias lui ont valu des menaces de mort. Il vit aujourd’hui sous protection policière.
"  (...) Qu' est-ce alors qu’un islamiste ? Un simple combattant qui agite un drapeau noir et coupe des têtes ? Ou est islamiste quiconque place les lois de l’islam au-dessus du droit séculier ? Pour moi, un père musulman qui interdit à sa fille de participer au cours de natation est un islamiste. Une mère qui conseille à ses enfants de ne pas lier amitié avec des Allemands parce qu’ils mangent de la viande de porc, boivent de l’alcool et se livrent à la débauche, ce qui fait d’eux des impurs, est une islamiste. Les organisations musulmanes qui exercent une influence sur l’enseignement de l’islam, pratiquent la finance islamique, organisent des manifestations contre la guerre de Gaza mais hésitent à prendre position contre Daesh sont, à mes yeux, également des islamistes. De même, tous ceux qui prétendent que la charia est compatible avec la démocratie sont des islamistes car, que ce soit leur intention ou non, ils font de la démocratie le cheval de Troie de l’islam. Ce n’est qu’une fois que l’islam se sera débarrassé de ce défaut de naissance qu’on pourra établir une distinction entre islam et islamisme.
Tout d’abord, les musulmans doivent évacuer l’aspect juridico-politique de l’islam car il comporte des caractéristiques fascisantes. Tant que l’islam part du principe que Dieu est le législateur et que ses lois sont non négociables et non modifiables, il ne fait qu’un avec 1’islamisme. Le christianisme et le judaïsme n’ont pas davantage donné naissance à des démocraties. Il a d’abord fallu que ces religions perdent tout pouvoir politique avant d’être en mesure de cohabiter avec la démocratie. On peut retirer à l’islam son pouvoir politique tout en restant musulman.
On ne peut clairement séparer l’islam de l’islamisme qu’à condition que les musulmans se détachent de l’image islamique de Dieu : un dieu qui téléguide les hommes et les surveille 24 heures sur 24, un dieu jaloux, furieux, qui leur inflige des supplices infernaux pour les punir de petits délits, mais qui ne doit lui-même surtout pas être remis en question. Ce n’est qu’en procédant à une relativisation du message central de l’islam qu’on pourra opérer une différenciation. Ce message central est le suivant : les hommes ont été créés pour servir Dieu et exécuter ses lois sur terre.
Bien sûr, il existe une différence essentielle entre un homme qui décapite des infidèles en Irak ou en Syrie et un père à Copenhague, Paris ou Berlin qui oblige sa fille à porter le voile. Mais tous deux agissent poussés par la nécessité de se plier à la volonté de Dieu et de n’avoir d’autre choix, en tant qu’humain, que d’exécuter la volonté de Dieu ; là est tout le problème. Se plier à la volonté de Dieu se dit « islam » en arabe, et non « islamisme ».
(...)La dimension spirituelle de l’islam est réparatrice et offre un certain réconfort, mais plus l’islam influence la vie, plus on se rapproche de l’islamisme. L’islam, et pas uniquement l’islamisme, ont l’ambition de réguler l’existence d’un musulman du moment où il se lève jusqu’à celui où il va se coucher. Un islam qui veut se détacher de l’islamisme doit d’abord renoncer au djihad, à la charia, à l’apartheid sexuel et à la totale régulation de la vie. Mais alors se pose la question : que reste-t-il de l’islam authentique ?
Ce que nous devrions distinguer, c’est l’islam d’un côté et les musulmans de l’autre. Tous les musulmans ne sont pas des lecteurs aveugles du Coran. Tous ne s’en tiennent pas à chaque rituel ni à chaque principe moral de l’islam. La plupart des musulmans ne fréquentent pas la mosquée. C’est pourquoi il serait erroné d’attribuer les mêmes caractéristiques à tous les musulmans du monde. Il serait erroné de les rendre responsables des monstruosités commises par d’autres. S’en prendre grossièrement à tous les musulmans serait une erreur fatale et une perte. Nous devrions plutôt aider ceux d’entre eux qui veulent que la religion soit une affaire privée. Mais il faut soutenir encore davantage les musulmans qui cherchent à se libérer complètement des structures religieuses rouillées et de l’emprise de la société. Pour dépolitiser l’islam, nous avons besoin de l’aide des musulmans eux-mêmes, sans quoi tout ne sera que peine perdue. (...) "
" L’intellectuel allemand d’origine égyptienne Hamed Abdel-Samad introduit sa réflexion sur les sources de l’islam politique par un rappel du contexte historique : l’islamisme des Frères Musulmans s’est développé en Egypte au même moment que le fascisme en Italie et le national-socialisme en Allemagne. Il ne s’agit pas d’une simple coïncidence chronologique. Selon l’analyse implacable de l’auteur, les principes fondateurs de l’islam politique et les étapes de son établissement dans la péninsule arabique prouvent que l’idéologie fascisante y est présente dès le premier jour. Le « fascislamisme » n’est pas une figure de style, mais une réalité historique. L’islamisme radical n’est pas la trahison ou la perversion récente d’une religion immaculée, mais la tare originelle de sa traduction dans le champ politique.
La foi musulmane individuelle est innocente, mais le pouvoir islamique est coupable.
Une contribution majeure – et provocante – au débat qui divise actuellement l’Occident." ( Babelio )

dimanche 15 octobre 2017


" L’apport de Pierre Bourdieu dans cet ouvrage me paraît cependant double. Premièrement, il rappelle l’importance d’une démarche socio‑historique qui déconstruit et dénaturalise les processus et dynamiques étudiés en permettant de comprendre comment le champ des possibles en est venu à se fermer, c’est‑à‑dire comment les autres options ou orientations ont progressivement été écartées ou abandonnées. Deuxièmement, il décrypte très finement les liens qu’il a pu constater entre l’État et ses agents, entre le pouvoir de ce dernier et celui que les agents en retirent. Contrairement à des recherches portant sur l’État sous l’angle de l’action publique6, pour Bourdieu il est moins question de l’élargissement des fonctions de l’État que de «  domination et intégration  » (p. 351), les deux faces de l’État. Cette concentration des capitaux dans les mêmes mains («  un pouvoir sur les pouvoirs  » pour Bourdieu) définit l’ordre social et produit de l’intégration sociale. Elle est à la fois le résultat de la légitimation des agents (des élites étatiques) et source de légitimité pour eux. Ces processus croisés n’ayant rien d’unilatéral, ils conduisent Bourdieu à s’interroger sur les illusions de la «  pensée d’État  » ainsi que sur le désespoir concernant l’État et son retrait.

( En effet ) l’État est en partie produit par ses agents  : «  l’État comme ensemble d’agents sociaux, unifiés, soumis à une même souveraineté, est le produit de l’ensemble des agents mandatés pour exercer la souveraineté et non l’inverse  » (p. 68). Le lien existant entre l’État et ses représentants serait par conséquent bien plus intriqué et complexe qu’il n’y paraît. C’est ce qui contribue à façonner «  les sommets de l’État3  » aussi bien que «  l’émergence d’une élite du welfare 4  » et rend cet ouvrage très intéressant à lire pour ceux qui se penchent sur les politiques publiques et la science politique.
9Bourdieu explique ainsi cet entremêlement  : «  Un certain nombre d’agents qui ont fait l’État, et se sont faits eux‑mêmes comme agents d’État en faisant l’État, ont dû faire l’État pour se faire détenteurs d’un pouvoir d’État  » (p. 69). Pourtant tous les agents au sein de l’État ne disposent pas du même pouvoir et on peut regretter que l’hétérogénéité propre à ce champ ne soit pas davantage rendue visible dans cet ouvrage.
10Rendre son pouvoir plus fort et légitime afin d’asseoir davantage encore sa position, grâce à un cumul des différents capitaux et une concentration du pouvoir pour une partie des agents de l’État, des élites étatiques en fait, est présenté par Bourdieu comme une manière d’établir un certain ordre social. Les conditions d’exercice de l’autorité de l’État participent de ce fait également à des mécanismes de reproduction et d’intégration sociale.
Aucun Etat au monde n'est aujourd'hui en mesure d' assurer aux citoyens la condition même de la survie de la société : " Liberté, Egalité, Fraternité " pour toutes et tous ...

Pourtant " La devise nationale de la France depuis 1848 reprend les idées de liberté et d'égalité qui sont contenues dans la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen votée en août 1789 par l'Assemblée Constituante et l'idée de fraternité qui figure dans le préambule de la Constitution de 1848 rédigée pour la mise en place de la Deuxième République. Cette devise figure sur la plupart des monuments publics (mairies et écoles publiques) et sur les papiers officiels provenant de l'État."(VikiP )


" L'idée de liberté est un des grands principes de 1789. Elle figure dès l'article I de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen : " Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. " « La liberté est un des droits imprescriptibles de l'homme » (article 2).
Les articles suivants précisent ce qu'est la liberté :
  • "Elle consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui". (article 4).
  • "Tout ce qui n'est pas défendu par la loi, ne peut être empêché et nul ne peut être contraint à faire ce qu'elle n'ordonne pas" (article 5).
  • "Nul ne peut être accusé, arrêté et détenu que dans les cas déterminés par la loi et selon les formes qu'elle a prescrites". (article 7). Il s'agit ici de la liberté individuelle face à la police et à la justice.
  • "Nul ne peut être inquiété pour ses opinions, même religieuses pourvu que leur manifestation ne trouble pas l'ordre public établi par la loi". (article 10). Cet article définit la liberté d'opinion.
  • "La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'homme on peut donc parler, écrire, imprimer librement sauf à répondre de l'abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi" (article 11). Ici se trouve définie la liberté d'expression.
Tous ces articles ont pour but d'interdire l'arbitraire de la police et de la justice royale qui étaient la règle avant la Révolution. Il s'agit de créer une sorte d'Habeas Corpus comme dans l'Angleterre de l'époque.

Égalité[modifier | modifier le wikicode]


La devise sur le mur d'une école publique de Villeurbanne (Rhône).
L'égalité des droits est aussi un des grands principes de 1789. Il figure dès l'article un de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen. Il interdit l'existence de privilèges, qui était la base de l'organisation sociale de la France avant la Révolution.
  • "La loi doit être la même pour tous, soit qu'elle protège soit qu'elle punisse". (article 6)
  • "Tous les citoyens étant égaux à ses yeux (de la loi), sont également admissibles à toutes dignités, places et emplois publics, selon leur capacité et sans autres distinctions que celles de leurs vertus et de leurs talents" (article 6).
  • "Pour l'entretien de la force publique et pour les dépenses d'administration, une contribution commune (l'impôt) est indispensable, elle doit être également répartie entre les citoyens en raison de leurs facultés (moyens financiers) «. (article 13). Il crée l'égalité devant l'impôt.

Fraternité[modifier | modifier le wikicode]

La fraternité n'apparaît pas dans la déclaration des droits de l'homme et du citoyen. Pourtant de nombreuses inscriptions la mentionnent comme étant une idée révolutionnaire. Il s'agit d'une fraternité entre les peuples européens face aux rois qui depuis des siècles, pour leur seul profit, font se battre les peuples pendant les guerres.
L'idée de fraternité est portée par la grande vague révolutionnaire qui va embraser l'Europe en 1848. En Allemagne, en Autriche, en France, en Italie, la population se soulève contre les princes. En France, les républicains de tendance socialiste souhaitent que la Révolution de février 1848 profite aux plus défavorisés. Ils luttent pour imposer le droit au travail ou le devoir pour la communauté nationale de prendre en charge ceux qui sont dans le besoin. Ils font inscrire dans la constitution de 1848 le principe de fraternité.
  • "La République a pour principe, la Liberté, l'Égalité et la Fraternité » (article 4 du préambule de la Constitution de 1848)
  • "Les citoyens doivent concourir au bien être commun en s'entraidant fraternellement les uns les autres" (article 4 du préambule)
  • "La République doit par une assistance fraternelle assurer l'existence des citoyens nécessiteux, soit en leur procurant du travail dans les limites de ses ressources, soit en donnant, à défaut de la famille, des secours à ceux qui sont hors d'état de travailler". (article 8 du préambule). Il s'agit bien du principe de solidarité entre les habitants de la communauté nationale." 



dimanche 16 juillet 2017


Car la raison sociale du loufoque c'est aussi d'être l'ombre portée de la vanité de la vanité, comme un rire d'égorgé, comme un sourire mélancolique - ombre obscène de l'hélicoptère filmant,  dans le long et magnifique travelling qui  accompagne puis dépasse la " Cox' " jaune des ....., en ouverture de "Shining".

microconf' 2


microconf' 1

vendredi 7 juillet 2017


Plaidoyer pour un Mouvement Socialiste Républicain.

Républicain : " La République (avec un « R » majuscule) est l'ensemble des biens, des droits, des prérogatives de la puissance publique et des services propres à un État dont la forme de régime politique est un système politique dans lequel la souveraineté appartient au peuple. 
Le peuple exerce le pouvoir politique directement ou par l'intermédiaire de représentants élus. Ceux-ci reçoivent des mandats pour une période déterminée et sont responsables devant la nation..  La République est accessible également à tous ses citoyens et est la propriété collective de tous." ( Source : wikipédia )

Socialisme : " Le mot socialisme recouvre un ensemble très divers de courants de pensée et de mouvements politiques, dont le point commun est de rechercher une organisation sociale et économique plus juste. Le but originel du socialisme est d'obtenir l'égalité sociale, ou du moins une réduction des inégalités et, notamment pour les courants d'inspiration marxiste, d'établir une société sans classes sociales. Plus largement, le socialisme peut être défini comme une tendance politique, historiquement marquée à gauche, dont le principe de base est l'aspiration à un monde meilleur, fondé sur une organisation sociale harmonieuse et sur la lutte contre les injustices. " ( Source : wikipédia )

Mouvement : "Un mouvement politique est d' abord umouvement social, qui désigne toute action collective visant à changer les comportements et/ou les institutions en un sens favorable à un groupe actif et organisé. 
On parlera donc de mouvements sociaux pour qualifier toute action collective revendicative visant à transformer l'ordre social existant. Il peut s'organiser autour d'idées et de préoccupations d'un groupe social."         ( Source : wikipédia )

A partir de là , on peut pinailler...

dimanche 11 juin 2017

"La mise en récit est-elle un mode universel de la compréhension de soi sur la base de laquelle se déploient des formes multiples de narrations ordinaires ? Qui à leur tour seraient reprises et réfléchies dans des "narratologies" savantes (sociologie, histoire, anthropologie…), contribuant à forger tant les identités narratives individuelles que collectives ?" ( Johann Michel )
Car, selon Ricoeur, « nous n’avons aucune idée de ce que serait une culture où l’on ne saurait plus ce que signifie raconter » ...



Pour Ricoeur, la " mise en intrigue" se déroule en 3 phases :
1) Préfiguration :

2) Configuration :

3) Refiguration : la façon dont le lecteur configure les éléments du récit, tout en tâchant de déceler les conditions d’une « bonne lecture » et d’une « bonne distance » par rapport à l’oeuvre. 

Ricoeur affirme qu’au final, « le moment où la littérature atteint son efficience la plus haute est peut-être celui où elle met le lecteur dans la situation de recevoir une solution pour laquelle il doit lui-même trouver des questions appropriées, celles qui constituent le problème esthétique et moral posé par l’œuvre. » 

À partir de là, est-on tenté d’ajouter, le lecteur peut contribuer à refigurer l’expérience proposée par le texte, et, du même coup, à clore le processus mimétique propre au récit de fiction.
En effet, le récit propose au lecteur certaines « pistes de refiguration » grâce à ce que Ricoeur (suivant Michel Charles) identifie comme étant sa rhétorique. En d’autres termes, la refiguration du récit par le lecteur dépend fortement des stratégies narratives mises en place au sein de ce même récit. 
Le lecteur, dans une certaine mesure, n’est pas libre de refigurer à sa guise : il doit faire avec les éléments présents dans le récit.

vendredi 2 juin 2017

réponses

Voici. sur "la fin et les moyens"...
Dans l'espace et le temps actuel, contre le cynisme de la classe dominante, quelques réponses sont admises :
- le blâme ( rép des sociaux-démocrates de tous bords ) ;
- les grèves et manifs ( une partie des mêmes, les syndicats, le TEC,... ) ;
- la haine ( rép spontanée des "humiliés et offensés" ) ...
Beaucoup d'anticapitalistes et antinationalistes ignorent - ou feignent d'ignorer - une autre voie : la lutte "armée" et/ou l'action directe.
Rappelons qu'en Irlande du Nord, la lutte sociopolitique fut menée selon une double stratégie :
1) la négociation sans concession ( le " Sinn Fein",...);
2) la lutte armée et l'action directe ( IRA, IRA Provisoire,...).
Selon moi ( et d'autres sans doute ! ), nous ne pouvons plus ignorer, dans l'espace et le temps actuel , cette double statégie.
Le débat - urgent , avant une nouvelle " Bande à Bonnot" ! - est ouvert, qu'on le veuille ou non.
MauMiZu.

mardi 18 avril 2017

Film & séries

Au XIXe le roman feuilleton, diffusé par la presse,sous formes d'épisodes , constituait la forme privilégiée et dominante de la littérature romanesque...
Avec le développement du financement publicitaire, le roman perdit peu à peu ses entrées journalistiques... Il devint alors le terrain de jeu des maisons d'éditions, recomposant le champ littéraire selon le principe de la production élitiste ou populaire ( Bourdieu , Les Règles de l'Art)...

Aux origines, le cinéma apparut sous la forme de courts ou moyens métrages, souvent insuffisants pour développer une trame narrative élaboré; s'installa assez vite la forme du feuilleton ( ou sérial aux   E U ); ce n'est qu'avec Griffith et d'autres que les films épousèrent les structures narratives du roman contemporain, cherchant d'ailleurs à adapter la complexité des personnages littéraire ds l'univers cinématographique...

Reste que la forme du long métrage, comme celle du roman traditionnel, connaît des limites...

jeudi 16 mars 2017

Eux ( contre nous )1

( source : wikipédia - "pas diff à trouver..." Zunie )
Léon Lambert (Etterbeek, 2 juillet 1928 -Anderlecht, 28 mai 1987), une fois ses études terminées, prend la tête du groupe Lambert. Aussi bien le holding que la banque progressent fortement au cours des années cinquante et soixante..
En 1975, il prend une part active à la fusion entre la Banque de Bruxelles et la Banque Lambert, ainsi que leurs deux holdings. Il devient président de la Banque Bruxelles Lambert et du Groupe Bruxelles Lambert. Il continue à siéger dans de nombreux conseils d'administration parmi lesquels Tractebel et Petrofina.
Le baron Lambert était entouré de personnalités bien connues du monde financier, telles que Camille Gutt, Georges Moens de Fernig, Jean-Charles Snoy et d'Oppuers, Jean-Pierre de Launoit, Lode Claes, Pierre Wigny, Jacques Thierry, Jean Godeaux, Ernest de Selliers de Moranville, etc.
Le Groupe Bruxelles Lambert est une société de portefeuille belge principalement investie dans les secteurs de la production de matériaux de construction, de l'industrie pétrolière, de l'extraction minière, de la production de vins et de spiritueux et de la production et distribution de gaz.

Membre de l'indice boursier Euronext 100, elle a pour actionnaire majoritaire (à 50 %) la société de portefeuille suisse Pargesa, elle-même propriété de la société néerlandaise Parjointco. Celle-ci est contrôlée indirectement à parité par l'homme d'affaires et milliardaire belge Albert Frère (via la société Agesca Nederland, la CNP et le Groupe Frère-Bourgeois) et par la famille canadienne Desmarais, également milliardaire (via Power Corporation du Canada)1.

La société est dirigée par Albert Frère, directeur général, assisté de Ian Gallienne et de Gérard Lamarche, administrateurs-délégués.

De 1975 à 1998, le Groupe Bruxelles-Lambert est propriétaire de la Banque Bruxelles Lambert2.
En 2006, le Groupe Bruxelles Lambert cède sa participation de 25,1% dans le groupe allemand Bertelsmann à ce dernier pour 4,5 milliards d'euros3.
La presse annonce le 27 janvier 2016 le rachat de Looping Group, groupe de loisirs et de vacances à ancrage régional, par la société d'investissement belge Ergon Capital Partners qui appartient au Groupe Bruxelles Lambert4,5. Il gère onze parcs de loisirs répartis dans cinq pays européens. Ils sont de type parc d'attractions, aquarium public, parc miniature ou parc aquatique6.

Portefeuille
    Participations Stratégiques
        Imerys
        LafargeHolcim
        SGS
        adidas
        Pernod RIcard
        Total
        Umicore
        ENGIE
    Pépinière
        Ontex
    Sienna Capital
        Ergon Capital Partners
        Sagard
        Kartesia
        Mérieux Développement
        PrimeStone
        BDT Capital Partners
tal emploie plus de 96 000 collaborateurs avec plus de 150 nationalités représentées. Total exploite un réseau de près de 16 000 stations-service dans le monde principalement implantées en Europe et en Afrique52.
Plus de 900 filiales
Siège de Total Cambodge à Phnom Penh (Cambodge)

La liste complète des filiales est publiée dans le document de référence du groupe73.

Pour environ deux cents filiales en France, 45 sont situées au Royaume-Uni, 11 au Canada, et une soixantaine aux Pays-Bas, ou encore 15 aux Bermudes, 3 aux Iles Caïmans et 3 au Luxembourg, et souvent le lieu d'immatriculation de la filiale diffère de son lieu d'opérations (ainsi Angola Block 14 B.V, l'une des filiales du groupe est immatriculée aux Pays-Bas mais exerce ses activités en Angola alors que Angola LNG limitedf14, une autre filiale, qui est active en Angola est elle immatriculée aux Bermudes.
P. Pouyanné, président directeur général de Total a annoncé en janvier74 puis mars 2015 que le groupe « travaille au retrait effectif  » de neuf de ses filiales situées dans des paradis fiscaux d’ici la fin 2016, et que depuis 2012, quatorze filiales enregistrées «  dans des pays considérés comme des paradis fiscaux  » selon les critères du groupe, à savoir les Bermudes et les Îles Caïmans, ont été retirées pour être transférées en France ou aux Pays-Bas. Cependant l'entreprise estime que « pour des raisons opérationnelles ou juridiques, notamment dans les cas où Total n'est pas l'actionnaire décisionnaire dans les sociétés en question », elle ne pourra pas retirer toutes ses filiales des paradis fiscaux75. Selon M. Pouyanné, ces filiales étaient dans des paradis fiscaux « non pour des raisons d'optimisation fiscale, mais pour des raisons comptables, ou juridiques » (comme la possibilité d'y tenir des comptes en dollars75). Le journal Le Monde note que cette décision coïncide avec l'annonce par l'OCDE de sa volonté de faire une priorité de la lutte contre l'optimisation fiscale après qu'en octobre 2014, plus de quatre-vingts pays ont préparé un système d'échange automatique d'informations financières (d'ici à 2017-2018) visant à informer toutes les administrations fiscales des avoirs financiers placés à l'étranger par les contribuables dont elle a la charge75
En novembre 2016, l'Iran et Total ont annoncé la signature d’un accord de principe pour le développement d'un important champ gazier situé dans le Golfe : le développement de la phase 11 du champ gazier de Pars Sud, d'un montant de 6 milliards de dollars98.

Total serait intervenu directement auprès de Jacques Chirac et Dominique de Villepin pour éviter des sanctions internationales contre l'Iran dans le dossier de l'enrichissement d'uranium99.
Le parquet de Paris a ouvert en décembre 2006, une information judiciaire pour « abus de biens sociaux » et « corruption d'agents publics étrangers ». L'enquête concerne des soupçons de versements de commissions occultes pour l'exploitation d'un champ pétrolifère offshore iranien, en 1997. Cette enquête fait suite à la découverte par la justice suisse, dans le cadre d'une enquête pour blanchiment, de 60 millions d'euros sur deux comptes qui pourraient avoir transité vers l'Iran via un intermédiaire. Une partie serait revenue à l'un des fils de l'ancien président iranien Hachemi Rafsandjani100.
Christophe de Margerie a été mis en examen le 22 mars 2007 et laissé en liberté sous contrôle judiciaire101. Certaines perquisitions n'ont pu avoir lieu du fait de la « protection des intérêts fondamentaux de la nation ».

Thierry Desmarest : 1 100 000 €/an soit prorata temporis 428 763 € plus une part variable.
Christophe de Margerie : en tant que DG : 1 310 000 €/an soit prorata temporis 507 097 € + part variable de 523 262 €, en tant que PDG : 1 500 000 €/an soit prorata temporis 919 355 € + part variable de 1 058 408 €.
Tous dirigeants confondus soit 25 personnes : 18,9 M€ dont 8,4 M€ pour le comité exécutif soit 6 personnes.
Jetons de présence : 1,1 M€.
Source : document de référence 2010 déposé le 28 mars 2011 à l'Autorité des marchés financiers (article 212-13 du règlement général de l'AMF)

Dois-je continuer ? Alors, voici.

Greenpeace maintient la pression sur Total
Depuis un mois, Greenpeace France mène des actions pour dénoncer les investissements de l’entreprise Total dans la production de pétrole à partir des sables bitumineux canadiens. Ces actions se situent en soutien à celles menées dans la province de l’Alberta (1) par Greenpeace Canada.

Ce type de pétrole, du fait de son mode d’extraction et de fabrication, est considéré comme le plus sale du monde et le plus émetteur de CO2. A la base, il s’agit d’un mélange de sable, d’argile, d’eau et de bitume lourd. Les opérations de production consistent à extraire le bitume de ce mélange et le transformer en pétrole liquide. Dans la grande majorité des cas, l’exploitation canadienne s’effectue dans des gisements à ciel ouvert, nécessitant la destruction d’immenses étendues de forêt (2). D’importantes quantités d’eaux usées (3), très toxiques, sont rejetées sans traitement dans la nature, polluant ainsi les lacs et rivières de la région. Cette production nécessite une grande consommation énergétique, consommation qui, couplée à la déforestation, entraîne des émissions de gaz à effet de serre, avant même l’utilisation de la première goutte de pétrole.
En France, les actions de Greenpeace ont pris différentes formes. Le 8 octobre, une trentaine de militants de Greenpeace ont pénétré sur le site de la raffinerie de Total de Gonfreville-l’Orcher, située près du Havre en Normandie, et y ont déployé trois bannières. Le 17 octobre, des bénévoles des groupes locaux de Greenpeace ont investi des stations essence de la compagnie Total dans onze villes de France.
En Alberta, des militants venus du Canada, du Québec, de France, du Brésil, et d’Australie ont successivement occupé et bloqué trois sites différents, deux mines à ciel ouvert, puis une usine en construction.
Par ces actions, Greenpeace veut dénoncer le double langage de Total en insistant sur le fait que : « Total s’offre des campagnes de publicité pour verdir son image et mettre en avant ses investissements dans les énergies renouvelables. Le montant de ces investissements s’élève en réalité à 250 millions d’euros d’ici 2010. Total investit bien plus dans les sables bitumineux : 2,5 milliards de dollars à l’heure qu’il est, 20 milliards dans les vingt années à venir ». Selon Greenpeace Canada, Total a pour objectif de faire monter à 10 % sa production de pétrole issue des sables bitumineux.
Il est a préciser que le français Total n’est pas le seul exploitant des sables bitumeux canadiens, des entreprises telles que le groupe Anglo-néerlandais Shell et le chinois Petrochina investissent, eux aussi, des milliards de dollars, dans cette région du monde.

Autre chose ? Cherche ! Toi aussi, bdm, tu es citoyen/ne !!!

mardi 7 mars 2017

Fiction et vérité 1


Je me dis : fiction et vérité , au lieu d' être trop souvent. opposés, devraient être davantage rapprochés, comme 2 faces du même " volume" ( le "réel",  dense du présent mais aussi d'un passé "intégré" et d'un futur en germe )...
Ces 2 faces ne sont pas distinctes, mais associées l'une à l'autre.
Comme le reflet d'une face du cube dans le miroir, le "réel" nous impose une démarche d'interprétation pour saisir sa densité, faite de son poids et de sa masse not.
Fiction et vérité constituent 2 faces à considérer pour saisir le volume du "réel"...

dimanche 5 mars 2017

"Ici je me tiens" 5-3

Et me voici attiré par Benjamin et Deleuze, Ricoeur et Roszak…
Car cmt interpréter ce sentiment quasi permanent aujourd’hui d’être ds la peau d’un juif ds l’Allemagne des années ’20, d’être à ce point en concordance avec celui qui intervient ds un « milieu » où, au fond, il n’a rien à dire, du moins en regard des INJONCTIONs qui émanent de ce milieu, à travers not . la pitoyable COMEDIE de ceux/celles qui FEIGNENT de suivre les règles d’un JEU auquel ils ne comprennent plus rien depuis lgtps, ceux qui affectent de transmettre les bribes/la lettre d’un savoir désincarné, de l’adéquation duquel ils doutent, du moins de sa PERTINENCE ds le monde EN DEVENIR, devenir qui leur échappe de plus en plus… Pire encore, qui échappe aussi à leurs propres enfants, ceux dt ils s’étaient promis de leur assurer un SORT MEILLEUR, un sort moins tributaire des (mvais) COUPS DU SORT, un sort plus digne de confiance, un devenir PROSPERE…
Or le monde non pas court mais coule vers davantage de chaos, de douleurs, de joies mesquines plus chèrement payées que par le passé, prtt bien EPOUVANTABLE, comme l’assuraient encore ses derniers témoins…
On pourrait donc relire avec profit qques pages de LOVECRAFT, ce gd « agité du bocal », Prince déchu des cîmes de la litt, condamné aux limbes de la litt de « gare », des « Pulps », moins par décision d’éditeurs malveillants que par sa propre hantise de l’erreur, de l’ INTERPRETATION erronée des SIGNES de l’HORREUR qui sourd au ras des portes du monde CONNU…
Relire aussi « Au cœur des ténèbres », cité bien sûr par Coppola ds « Apocalypse Now » mais aussi par Lynch ou par …
Relire bien entendu Manchette, «  N’Gustro », « Nada », « O dingos, ô chateaux » ou « Le petit bleu…
Relire Cruz Smith ( Red Square)…
Revoir ds la foulée « Deadwood » ou « Rescue me », …
Réécouter Otis Redding, Joe Tex, Dylan ou …

Mais bien entendu, terminer chaque séance d’apitoiement en sifflotant « Fortunate son » du Creedence…

jeudi 2 février 2017

Italie





I

TALIE
500 militaires déployés pour lutter contre la mafia
NOUVELOBS.COM | 23.09.2008 | 15:25
Ces 500 militaires viennent s'ajouter aux 3.000 déjà déployés dans les grandes villes italiennes pour lutter contre la criminalité. Ils seront envoyés dans la région de Naples.

Militaires italiens lors d'un défilé (AP)

Militaires italiens lors d'un défilé (AP)
Pour lutter contre la mafia, le ministre de la Défense italienne Ignazio La Russa, a annoncé mardi 23 septembre le déploiement de l'armée. Le Conseil des ministres a décidé "le déploiement de 500 militaires pour trois mois afin de soutenir les forces de l'ordre" et la majorité des soldats sera envoyée dans le sud du pays, dans la région de Naples, a déclaré Ignazio La Russa au cours d'une conférence de presse.
Le ministre a précisé que ces 500 militaires venaient s'ajouter aux 3.000 déjà déployés dans les grandes villes italiennes pour lutter contre la criminalité. Le ministre de l'Intérieur Roberto Maroni a précisé que les militaires supplémentaires seront déployés "dans les régions où nous jugerons nécessaire d'assurer un meilleur contrôle du territoire en raison de la recrudescence de la criminalité".

Tuerie dans la région de Naples

Cette annonce intervient après le meurtre de six Africains, originaires du Libéria, du Togo et du Ghana, ainsi que d'un Italien. Ils avaient été criblés de balles jeudi soir dans la localité de Castel Volturno, sur le littoral au nord de Naples, une tuerie attribuée à la mafia locale. Quelques 400 renforts de police étaient alors arrivés dans la région après la tuerie. "Nous déciderons dans les prochains jours, en accord avec le ministre de la Défense, quand et comment une partie de ces 500 militaires seront envoyés dans la région de Caserte" où a eu lieu la tuerie, a ajouté Roberto Maroni.
Quelque 3.000 militaires sont déjà déployés depuis début août dans les rues des grandes villes pour y renforcer la lutte contre la délinquance, la sécurité étant une priorité du gouvernement de droite de Silvio Berlusconi.
L'Italie a déjà eu recours à l'armée en Sicile après les attentats qui avaient coûté la vie aux juges antimafia Giovanni Falcone et Paolo Borsellino en 1992. L'opération, baptisée "Vêpres siciliennes", avait duré de juillet 1992 à juillet 1998.