jeudi 16 mars 2017

Eux ( contre nous )1

( source : wikipédia - "pas diff à trouver..." Zunie )
Léon Lambert (Etterbeek, 2 juillet 1928 -Anderlecht, 28 mai 1987), une fois ses études terminées, prend la tête du groupe Lambert. Aussi bien le holding que la banque progressent fortement au cours des années cinquante et soixante..
En 1975, il prend une part active à la fusion entre la Banque de Bruxelles et la Banque Lambert, ainsi que leurs deux holdings. Il devient président de la Banque Bruxelles Lambert et du Groupe Bruxelles Lambert. Il continue à siéger dans de nombreux conseils d'administration parmi lesquels Tractebel et Petrofina.
Le baron Lambert était entouré de personnalités bien connues du monde financier, telles que Camille Gutt, Georges Moens de Fernig, Jean-Charles Snoy et d'Oppuers, Jean-Pierre de Launoit, Lode Claes, Pierre Wigny, Jacques Thierry, Jean Godeaux, Ernest de Selliers de Moranville, etc.
Le Groupe Bruxelles Lambert est une société de portefeuille belge principalement investie dans les secteurs de la production de matériaux de construction, de l'industrie pétrolière, de l'extraction minière, de la production de vins et de spiritueux et de la production et distribution de gaz.

Membre de l'indice boursier Euronext 100, elle a pour actionnaire majoritaire (à 50 %) la société de portefeuille suisse Pargesa, elle-même propriété de la société néerlandaise Parjointco. Celle-ci est contrôlée indirectement à parité par l'homme d'affaires et milliardaire belge Albert Frère (via la société Agesca Nederland, la CNP et le Groupe Frère-Bourgeois) et par la famille canadienne Desmarais, également milliardaire (via Power Corporation du Canada)1.

La société est dirigée par Albert Frère, directeur général, assisté de Ian Gallienne et de Gérard Lamarche, administrateurs-délégués.

De 1975 à 1998, le Groupe Bruxelles-Lambert est propriétaire de la Banque Bruxelles Lambert2.
En 2006, le Groupe Bruxelles Lambert cède sa participation de 25,1% dans le groupe allemand Bertelsmann à ce dernier pour 4,5 milliards d'euros3.
La presse annonce le 27 janvier 2016 le rachat de Looping Group, groupe de loisirs et de vacances à ancrage régional, par la société d'investissement belge Ergon Capital Partners qui appartient au Groupe Bruxelles Lambert4,5. Il gère onze parcs de loisirs répartis dans cinq pays européens. Ils sont de type parc d'attractions, aquarium public, parc miniature ou parc aquatique6.

Portefeuille
    Participations Stratégiques
        Imerys
        LafargeHolcim
        SGS
        adidas
        Pernod RIcard
        Total
        Umicore
        ENGIE
    Pépinière
        Ontex
    Sienna Capital
        Ergon Capital Partners
        Sagard
        Kartesia
        Mérieux Développement
        PrimeStone
        BDT Capital Partners
tal emploie plus de 96 000 collaborateurs avec plus de 150 nationalités représentées. Total exploite un réseau de près de 16 000 stations-service dans le monde principalement implantées en Europe et en Afrique52.
Plus de 900 filiales
Siège de Total Cambodge à Phnom Penh (Cambodge)

La liste complète des filiales est publiée dans le document de référence du groupe73.

Pour environ deux cents filiales en France, 45 sont situées au Royaume-Uni, 11 au Canada, et une soixantaine aux Pays-Bas, ou encore 15 aux Bermudes, 3 aux Iles Caïmans et 3 au Luxembourg, et souvent le lieu d'immatriculation de la filiale diffère de son lieu d'opérations (ainsi Angola Block 14 B.V, l'une des filiales du groupe est immatriculée aux Pays-Bas mais exerce ses activités en Angola alors que Angola LNG limitedf14, une autre filiale, qui est active en Angola est elle immatriculée aux Bermudes.
P. Pouyanné, président directeur général de Total a annoncé en janvier74 puis mars 2015 que le groupe « travaille au retrait effectif  » de neuf de ses filiales situées dans des paradis fiscaux d’ici la fin 2016, et que depuis 2012, quatorze filiales enregistrées «  dans des pays considérés comme des paradis fiscaux  » selon les critères du groupe, à savoir les Bermudes et les Îles Caïmans, ont été retirées pour être transférées en France ou aux Pays-Bas. Cependant l'entreprise estime que « pour des raisons opérationnelles ou juridiques, notamment dans les cas où Total n'est pas l'actionnaire décisionnaire dans les sociétés en question », elle ne pourra pas retirer toutes ses filiales des paradis fiscaux75. Selon M. Pouyanné, ces filiales étaient dans des paradis fiscaux « non pour des raisons d'optimisation fiscale, mais pour des raisons comptables, ou juridiques » (comme la possibilité d'y tenir des comptes en dollars75). Le journal Le Monde note que cette décision coïncide avec l'annonce par l'OCDE de sa volonté de faire une priorité de la lutte contre l'optimisation fiscale après qu'en octobre 2014, plus de quatre-vingts pays ont préparé un système d'échange automatique d'informations financières (d'ici à 2017-2018) visant à informer toutes les administrations fiscales des avoirs financiers placés à l'étranger par les contribuables dont elle a la charge75
En novembre 2016, l'Iran et Total ont annoncé la signature d’un accord de principe pour le développement d'un important champ gazier situé dans le Golfe : le développement de la phase 11 du champ gazier de Pars Sud, d'un montant de 6 milliards de dollars98.

Total serait intervenu directement auprès de Jacques Chirac et Dominique de Villepin pour éviter des sanctions internationales contre l'Iran dans le dossier de l'enrichissement d'uranium99.
Le parquet de Paris a ouvert en décembre 2006, une information judiciaire pour « abus de biens sociaux » et « corruption d'agents publics étrangers ». L'enquête concerne des soupçons de versements de commissions occultes pour l'exploitation d'un champ pétrolifère offshore iranien, en 1997. Cette enquête fait suite à la découverte par la justice suisse, dans le cadre d'une enquête pour blanchiment, de 60 millions d'euros sur deux comptes qui pourraient avoir transité vers l'Iran via un intermédiaire. Une partie serait revenue à l'un des fils de l'ancien président iranien Hachemi Rafsandjani100.
Christophe de Margerie a été mis en examen le 22 mars 2007 et laissé en liberté sous contrôle judiciaire101. Certaines perquisitions n'ont pu avoir lieu du fait de la « protection des intérêts fondamentaux de la nation ».

Thierry Desmarest : 1 100 000 €/an soit prorata temporis 428 763 € plus une part variable.
Christophe de Margerie : en tant que DG : 1 310 000 €/an soit prorata temporis 507 097 € + part variable de 523 262 €, en tant que PDG : 1 500 000 €/an soit prorata temporis 919 355 € + part variable de 1 058 408 €.
Tous dirigeants confondus soit 25 personnes : 18,9 M€ dont 8,4 M€ pour le comité exécutif soit 6 personnes.
Jetons de présence : 1,1 M€.
Source : document de référence 2010 déposé le 28 mars 2011 à l'Autorité des marchés financiers (article 212-13 du règlement général de l'AMF)

Dois-je continuer ? Alors, voici.

Greenpeace maintient la pression sur Total
Depuis un mois, Greenpeace France mène des actions pour dénoncer les investissements de l’entreprise Total dans la production de pétrole à partir des sables bitumineux canadiens. Ces actions se situent en soutien à celles menées dans la province de l’Alberta (1) par Greenpeace Canada.

Ce type de pétrole, du fait de son mode d’extraction et de fabrication, est considéré comme le plus sale du monde et le plus émetteur de CO2. A la base, il s’agit d’un mélange de sable, d’argile, d’eau et de bitume lourd. Les opérations de production consistent à extraire le bitume de ce mélange et le transformer en pétrole liquide. Dans la grande majorité des cas, l’exploitation canadienne s’effectue dans des gisements à ciel ouvert, nécessitant la destruction d’immenses étendues de forêt (2). D’importantes quantités d’eaux usées (3), très toxiques, sont rejetées sans traitement dans la nature, polluant ainsi les lacs et rivières de la région. Cette production nécessite une grande consommation énergétique, consommation qui, couplée à la déforestation, entraîne des émissions de gaz à effet de serre, avant même l’utilisation de la première goutte de pétrole.
En France, les actions de Greenpeace ont pris différentes formes. Le 8 octobre, une trentaine de militants de Greenpeace ont pénétré sur le site de la raffinerie de Total de Gonfreville-l’Orcher, située près du Havre en Normandie, et y ont déployé trois bannières. Le 17 octobre, des bénévoles des groupes locaux de Greenpeace ont investi des stations essence de la compagnie Total dans onze villes de France.
En Alberta, des militants venus du Canada, du Québec, de France, du Brésil, et d’Australie ont successivement occupé et bloqué trois sites différents, deux mines à ciel ouvert, puis une usine en construction.
Par ces actions, Greenpeace veut dénoncer le double langage de Total en insistant sur le fait que : « Total s’offre des campagnes de publicité pour verdir son image et mettre en avant ses investissements dans les énergies renouvelables. Le montant de ces investissements s’élève en réalité à 250 millions d’euros d’ici 2010. Total investit bien plus dans les sables bitumineux : 2,5 milliards de dollars à l’heure qu’il est, 20 milliards dans les vingt années à venir ». Selon Greenpeace Canada, Total a pour objectif de faire monter à 10 % sa production de pétrole issue des sables bitumineux.
Il est a préciser que le français Total n’est pas le seul exploitant des sables bitumeux canadiens, des entreprises telles que le groupe Anglo-néerlandais Shell et le chinois Petrochina investissent, eux aussi, des milliards de dollars, dans cette région du monde.

Autre chose ? Cherche ! Toi aussi, bdm, tu es citoyen/ne !!!

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