dimanche 15 octobre 2017

Aucun Etat au monde n'est aujourd'hui en mesure d' assurer aux citoyens la condition même de la survie de la société : " Liberté, Egalité, Fraternité " pour toutes et tous ...

Pourtant " La devise nationale de la France depuis 1848 reprend les idées de liberté et d'égalité qui sont contenues dans la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen votée en août 1789 par l'Assemblée Constituante et l'idée de fraternité qui figure dans le préambule de la Constitution de 1848 rédigée pour la mise en place de la Deuxième République. Cette devise figure sur la plupart des monuments publics (mairies et écoles publiques) et sur les papiers officiels provenant de l'État."(VikiP )


" L'idée de liberté est un des grands principes de 1789. Elle figure dès l'article I de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen : " Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. " « La liberté est un des droits imprescriptibles de l'homme » (article 2).
Les articles suivants précisent ce qu'est la liberté :
  • "Elle consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui". (article 4).
  • "Tout ce qui n'est pas défendu par la loi, ne peut être empêché et nul ne peut être contraint à faire ce qu'elle n'ordonne pas" (article 5).
  • "Nul ne peut être accusé, arrêté et détenu que dans les cas déterminés par la loi et selon les formes qu'elle a prescrites". (article 7). Il s'agit ici de la liberté individuelle face à la police et à la justice.
  • "Nul ne peut être inquiété pour ses opinions, même religieuses pourvu que leur manifestation ne trouble pas l'ordre public établi par la loi". (article 10). Cet article définit la liberté d'opinion.
  • "La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'homme on peut donc parler, écrire, imprimer librement sauf à répondre de l'abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi" (article 11). Ici se trouve définie la liberté d'expression.
Tous ces articles ont pour but d'interdire l'arbitraire de la police et de la justice royale qui étaient la règle avant la Révolution. Il s'agit de créer une sorte d'Habeas Corpus comme dans l'Angleterre de l'époque.

Égalité[modifier | modifier le wikicode]


La devise sur le mur d'une école publique de Villeurbanne (Rhône).
L'égalité des droits est aussi un des grands principes de 1789. Il figure dès l'article un de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen. Il interdit l'existence de privilèges, qui était la base de l'organisation sociale de la France avant la Révolution.
  • "La loi doit être la même pour tous, soit qu'elle protège soit qu'elle punisse". (article 6)
  • "Tous les citoyens étant égaux à ses yeux (de la loi), sont également admissibles à toutes dignités, places et emplois publics, selon leur capacité et sans autres distinctions que celles de leurs vertus et de leurs talents" (article 6).
  • "Pour l'entretien de la force publique et pour les dépenses d'administration, une contribution commune (l'impôt) est indispensable, elle doit être également répartie entre les citoyens en raison de leurs facultés (moyens financiers) «. (article 13). Il crée l'égalité devant l'impôt.

Fraternité[modifier | modifier le wikicode]

La fraternité n'apparaît pas dans la déclaration des droits de l'homme et du citoyen. Pourtant de nombreuses inscriptions la mentionnent comme étant une idée révolutionnaire. Il s'agit d'une fraternité entre les peuples européens face aux rois qui depuis des siècles, pour leur seul profit, font se battre les peuples pendant les guerres.
L'idée de fraternité est portée par la grande vague révolutionnaire qui va embraser l'Europe en 1848. En Allemagne, en Autriche, en France, en Italie, la population se soulève contre les princes. En France, les républicains de tendance socialiste souhaitent que la Révolution de février 1848 profite aux plus défavorisés. Ils luttent pour imposer le droit au travail ou le devoir pour la communauté nationale de prendre en charge ceux qui sont dans le besoin. Ils font inscrire dans la constitution de 1848 le principe de fraternité.
  • "La République a pour principe, la Liberté, l'Égalité et la Fraternité » (article 4 du préambule de la Constitution de 1848)
  • "Les citoyens doivent concourir au bien être commun en s'entraidant fraternellement les uns les autres" (article 4 du préambule)
  • "La République doit par une assistance fraternelle assurer l'existence des citoyens nécessiteux, soit en leur procurant du travail dans les limites de ses ressources, soit en donnant, à défaut de la famille, des secours à ceux qui sont hors d'état de travailler". (article 8 du préambule). Il s'agit bien du principe de solidarité entre les habitants de la communauté nationale." 



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