(...) "Une remarque, tout de même ( nous dit un fort sagace blogueur hélas! anonyme, sur "Philia" -N de Fr) : ne serait-il pas judicieux de "revisiter", pour y parvenir vraiment, la notion de vérité, que les sciences se sont peut-être un peu vite accaparée (...même si, il est vrai, les scientifiques d'aujourd'hui font preuve, du moins verbalement, d'une humilité que les "savants" d'autrefois n'avouaient pas toujours facilement) ?
En effet, si vous pensez que la quête du sens vaut toujours la peine d'être entreprise, cela ne peut-il pas vous conduire à contester l'impérialisme du "modèle objectiviste" initié par les sciences de de la nature en ce qui concerne l'idée de vérité ?
La souffrance, par exemple, ne se "mesure" pas ( bien vu-NdeFr!!!). Donc elle "n'existe" pas vraiment : seriez-vous d'accord avec cette conclusion ? Non ? Alors il faut revoir l'idée que la vérité des phénomènes n'est établie que lorsqu'ils sont objectivement mesurés. Vous avez même le droit ( lecteur/ lectrice) d'être un peu plus "méchant", un peu plus radical : en effet, la science entendue ainsi peut-elle saisir la vérité de l'homme ? Ne doit-elle pas (comme d'ailleurs vous le suggérez) convenir que la philosophie reste nécessaire - pas seulement comme métaphysique abstraite, et encore moins comme "opinion" (puisque la philosophie s'est constituée contre l'opinion), mais bien comme "discours vrai" ? En d'autres termes, vous pourriez contester aux sciences le monopole de la vérité qu'elles peuvent encore prétendre détenir."
Et poussons la réflexion ds "notre sens": les "théoriciens" de la "littérature" doivent-ils tjrs "courtiser" les Sciences comme des lévriers courent au cul d'un leurre? Ne trouverait-on pas avantages à traiter la Litt. comme un "sujet" philosophique plutôt que comme un "objet" scientifique???
Ce qui n'exclut ni un vocabulaire "spécifique" ni une "droiture" méthodologique ( merde alors)...
A suivre...
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