A ce stade et cette heure, si on fait le point, on peut dire qu' un objet littéraire devrait être considéré selon 2 cas de figure :
- soit nous ne disposons que de l' objet proprement dit ( Roman, recueil de poèmes, ....).
Ds ce cas, outre toutes les approches "narratologiques" purement techniques, et si on s'interroge sur le "degré de réalité" de l" objet,
>>> avec Ricoeur et d'autres, on peut admettre qu'il y a un "monde du texte", et que ce monde renvoie au monde extérieur ( s'y réfère) selon la dynamique d'une triple "MIMESIS":
- celle qui réfère au monde de l'auteur, lieu de gestation de son projet "litt", que l'on peut voir comme une préfiguration de l'oeuvre;
- celle qui réfère au monde du lecteur, lieu de la "perception" de l'oeuvre, de la réception, et donc de sa refiguration;
- de cette préfiguration à la refiguration, la "mise en intrigue, saisie, "coulée", comme du béton, du bronze (Hem!!), ds la configuration de l'oeuvre...
Pour démêler la part des 3 démarches, bonne chance! Disons que la narratologie-technique ( étude de la diégèse, pour se débarasser de cet aspect, abond (mal)traité, "ad nauseam", par la plupart des théoriciens de la litt) , l'étude de l'énonciation ( néc partielle ds ce cas), l'approche rhétorique, ou tout bêt "l'analyse de texte", ont leur place SI on les met TOUTES en oeuvre : une approche herméneutique "dignedecenom" DOIT néc en passer par là...
Evidemment qu'une prudence s'impose ds ce qui devient, expliquant pour mieux comprendre, un COMMENTAIRE; je crois not bien utile de traiter l'oeuvre en se basant sur le "principe de précaution" mis en oeuvre par la psychanalyse lors de l'interprétation des rêves : considérer un plan d'expression en surface, mais aussi, not ds le travail d'étude des élts rhétor et symboliques, un plan d'expression "en profondeur", néc biaisé par la "reconfiguration" menée à son corps défendant par TOUT lecteur, y compris (surtout?) les "experts", souffrant svt de myopie philologique ( lunettes lexicales, syntaxiques, sémantiques, en zo voort)...
Et si ns disposons d'accès à des données sur les conditions de production/réception de l' "époque"?? Alors là, suite au prochain numéro...
To' ratt'!!
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