lundi 29 avril 2013

La vérité de la vérité? (?!?) (2)

Véritable terrain de "combat réflexif' : la question du "réalisme" et du "réel " tenu par moult théoriciens comme "illusio">>>> les "théories de l'"oeuvre littéraire" comme "système clos", sans référents, pur "bibelot d'inanités sonores"...

Ex: Charlotte LACOSTE  (Université Paris 10) , écrivant : (...) Des présupposés(?!)  réalistes animent souvent le travail des chercheurs dans les sciences dures et c’est peut-être même là la philosophie spontanée (?!)  de tout mathématicien : comme le note l’éminent (?! Bel argument d'autorité) A. N. Whitehead, même les meilleurs scientifiques ont fait l’hypothèse d’un monde ontologiquement ordonné afin qu’elle leur inspire la « foi scientifique » nécessaire à leurs travaux : « Sans cette conviction, le labeur incroyable des savants serait sans espoir. C’est la conviction instinctive qu’il y a un secret ( le réel; un "secret"???) qui peut être dévoilé… »  (A. N. Whitehead 1967 : 12).
Voir aussi M.-E. Berthon (2000) : « Einstein n’a jamais posé le problème de la science contemporaine sur le plan de la méthode, mais sur celui de l’être ( Quel con!!!!) . Alors que depuis Kant la science ne se pose plus ( puisqu'on te le dit!!!!!) la question de la nature du réel, […] Einstein ( kénn biesse!!!!) , pour sa part, continuait à débattre ( avec qui, donc??? Une aut' biesse???) de ce qu’est la réalité, et de l’adéquation entre une théorie scientifique et cette réalité : il se situait dans une problématique métaphysique, alors que les autres s’intéressaient surtout à une problématique méthodologique ( Ca, ça pue "les kompétens...)».

Bref, pour ceux qui pensent (qui croivent, comme des biesses) qu'il y aurait un peu de "réalité historique, sociale,..." à "la base" d'une oeuvre (litt, picturale, cinéma,...), eh ben, on n'est pas rendu!!!!


To' ratt' Bv))

PS : Aux "narratologues" de se "coltiner" le démêlage, laborieux et complexe, certes, de la part de "réel" - plutôt de VERITES-  et de la part de "fiction", pas nécessairement là où 'l'auteur/narrateur/ critique " l' IMAGINE!!!).

dimanche 21 avril 2013

Littérature? (3)

A ce stade et cette heure, si on fait le point, on peut dire qu' un objet littéraire devrait être considéré selon 2 cas de figure :
- soit nous ne disposons que de l' objet proprement dit ( Roman, recueil de poèmes, ....).
Ds ce cas, outre toutes les approches "narratologiques" purement techniques, et si on s'interroge sur le "degré de réalité" de l" objet,
>>>  avec Ricoeur et d'autres, on peut admettre qu'il y a un "monde du texte", et que ce monde renvoie au monde extérieur ( s'y réfère) selon la dynamique d'une triple "MIMESIS":
- celle qui réfère au monde de l'auteur, lieu de gestation de son projet "litt", que l'on peut voir comme une préfiguration de l'oeuvre;
- celle qui réfère au monde du lecteur, lieu de la "perception" de  l'oeuvre, de la réception, et donc de sa refiguration;
- de cette préfiguration à la refiguration, la "mise en intrigue, saisie, "coulée", comme du béton, du bronze (Hem!!), ds la configuration de l'oeuvre...

Pour démêler la part des 3 démarches, bonne chance! Disons que la narratologie-technique ( étude de la diégèse, pour se débarasser de cet aspect, abond (mal)traité, "ad nauseam", par la plupart des théoriciens de la litt) , l'étude de l'énonciation ( néc partielle ds ce cas), l'approche rhétorique, ou tout bêt "l'analyse de texte", ont leur place SI on les met TOUTES en oeuvre : une approche herméneutique "dignedecenom" DOIT néc en passer par là...

Evidemment qu'une prudence s'impose ds ce qui devient, expliquant pour mieux comprendre, un COMMENTAIRE; je crois not bien utile de traiter l'oeuvre en se basant sur le "principe de précaution" mis en oeuvre par la psychanalyse lors de l'interprétation des rêves : considérer un plan d'expression en surface, mais aussi, not ds le travail d'étude des élts rhétor et symboliques, un plan d'expression "en profondeur", néc biaisé par la "reconfiguration" menée à son corps défendant par TOUT lecteur, y compris (surtout?) les "experts", souffrant svt de myopie philologique ( lunettes lexicales, syntaxiques, sémantiques, en zo voort)...

Et si ns disposons d'accès à des données sur les conditions de production/réception de l'  "époque"?? Alors là, suite au prochain numéro...
To' ratt'!!

samedi 20 avril 2013

Littérature et constitution de l’identité narrative


Faut s'accrocher, mais
(...) Mais le récit ne consiste pas seulement dans un « agencement interne  »; il est encore une « proposition de monde » dont la finalité est de revenir à la vie même et de transformer ainsi les identités personnelles. C’est ce que P. Ricœur appelle cette fois-ci la refiguration (mimèsis III).
ll faut comprendre l’introduction de ce concept comme une réplique au structuralisme. Lequel interdit toute sortie en dehors du texte, en ne s’en tenant qu’aux seules relations immanentes entre les fonctions des récits. Pourquoi vouloir briser cette clôture du texte ? Parce que, affirme P. Ricœur, « le récit est destiné à être lu »(10). 

Par ce fait trivial, le récit excède la clôture interne. Et c’est dans cet espace que se joue la constitution de l’identité narrative dont la médiation se réalise par l’acte de lecture. Aussi « l’histoire d’une vie » ne cesse pas d’être refigurée par toutes les histoires qu’un sujet raconte sur lui-même; cette refiguration faisant de la vie elle-même un tissu d’histoires racontées. C’est pourquoi l’opération dialectique gouvernant le personnage de récit peut être retransposée sur le lecteur lui-même : « la littérature s’avère consister en un vaste laboratoire pour des expériences de pensée où sont mises à l’épreuve du récit les ressources de variation de l’identité narrative. »(11) Au moyen de l’acte de lecture, l’identité personnelle se constitue en rendant intelligible ce qui pouvait apparaître dans la vie comme un simple accident ou comme une simple occurrence.
( Narrativité, narration, narratologie : du concept ricœurien d’identité narrative aux sciences sociales         Johann Michel  ) 
Et ça, c'est un autre enjeu social, psychologique et philosophique que les "kompétenss' "...

To' ratt'!!

mercredi 17 avril 2013

Pour nous désorienter

Et voilà...

Bon... Sociologie de la lttérature - ou sociocritique- à tout va ( gamberge pré-pension ? : tout c'qu'il eût fallu(t)  expliquer et dont ns ne prîmes jamais le temps?) , fin d'un Nesbo... Temps mort d'où réouverture de Faire un prisonnier de Cendrars et pan! ds la gueule:  la litt., avec ou sans socio, la vraie... Nous sommes sur la ligne de front, en 14 ( Voir le suffocant roman d'Echenoz...) :

"         A notre insu, ces flâneries nous aguerrissaient. Car il y avait encore pour nous désorienter tout en nous rappelant à l'ordre des effets surprenants de brume et des enroulements et des désenroulements de brouillard sur l'eau, des mouvements et des éclairages de nuages et des apparitions et des disparitions subites de lune dans les déchirures et les coulisses du ciel et de l'onde moirée de reflets et de trous d'ombres mobiles ; et la mise en scène au sol et au niveau de l'eau, arbre mort, touffes nageantes, paquets d'herbes à la dérive, silhouette anthropomorphe d'un saule étêté, remue-ménage dans les roseaux et les joncs, froissements de robes, cimes agitées, signes mystérieux, branches contorsionnées, froufrous de manches dans le vent, bourrasques brusques faisant gesticuler les rameaux et les ramillons et se dérouler les baguettes dont les rares feuilles pendantes, proches, tout proches, se tendaient à nous toucher le visage comme des mains humides aux doigts glacés pour nous alerter, et pour nous faire peur et pour nous tenir malgré nous sur le qui-vive au point de nous couper le souffle, le saut inattendu de quelque bête, gros rat, loutre, dans l'eau, dont nous entendions le gémissement de frayeur, la fuite précipitée dans la fange et dont nous croyions sentir sur notre face l'haleine rauque et enfiévrée d'épouvante animale.

        Nous rentrions souvent drôlement impressionnés par la nature, mais sans jamais perdre la boussole, justement à cause du rôle absurde que nous y tenions."

Que dire? : description, récit, poésie, tout mélangé, avec la rythmique syncopée par les "et", et cette loutre qui te saute à la face... On est pile entre "Le grand Meaulnes" (si maniéré) et le "Voyage" ( si vociférant)... Ici , l'eau, la guerre, et l'entre-deux, où l'on vogue à la sauvette, mais jamais impunément...

dimanche 7 avril 2013

Littérature ? (2)

(...) "Une remarque, tout de même ( nous dit un fort sagace blogueur hélas! anonyme, sur "Philia" -N de Fr) : ne serait-il pas judicieux de "revisiter", pour y parvenir vraiment, la notion de vérité, que les sciences se sont peut-être un peu vite accaparée (...même si, il est vrai, les scientifiques d'aujourd'hui font preuve, du moins verbalement, d'une humilité que les "savants" d'autrefois n'avouaient pas toujours facilement) ?

En effet, si vous pensez que la quête du sens vaut toujours la peine d'être entreprise, cela ne peut-il pas vous conduire à contester l'impérialisme du "modèle objectiviste" initié par les sciences de de la nature en ce qui concerne l'idée de vérité ?

La souffrance, par exemple, ne se "mesure" pas ( bien vu-NdeFr!!!). Donc elle "n'existe" pas vraiment : seriez-vous d'accord avec cette conclusion ? Non ? Alors il faut revoir l'idée que la vérité des phénomènes n'est établie que lorsqu'ils sont objectivement mesurés. Vous avez même le droit ( lecteur/ lectrice) d'être un peu plus "méchant", un peu plus radical : en effet, la science entendue ainsi peut-elle saisir la vérité de l'homme ? Ne doit-elle pas (comme d'ailleurs vous le suggérez) convenir que la philosophie reste nécessaire - pas seulement comme métaphysique abstraite, et encore moins comme "opinion" (puisque la philosophie s'est constituée contre l'opinion), mais bien comme "discours vrai" ? En d'autres termes, vous pourriez contester aux sciences le monopole de la vérité qu'elles peuvent encore prétendre détenir."  


Et poussons la réflexion ds "notre sens": les "théoriciens" de la "littérature" doivent-ils tjrs "courtiser" les Sciences comme des lévriers courent au cul d'un leurre? Ne trouverait-on pas avantages à traiter la Litt. comme un "sujet" philosophique plutôt que comme un "objet" scientifique???

Ce qui n'exclut ni un vocabulaire "spécifique" ni une "droiture" méthodologique ( merde alors)...

A suivre...

mardi 2 avril 2013

Littérature ? (1)

Faisons le point...
Sans trop d'audace, appelons "littérature" cet ensemble d' "oeuvres" reconnues comme faisant part de cet ensemble ( à dimension variable) par des "initiés" en 1 lieu "e", en 1 temps "t", et caractérisées par divers éléments distinctifs, dont "l'écart" marqué vis-a-vis de l'usage commun du langage en "e1-t1, e2-t2,.."...

Bref, une liste d' "auteurs" adoubés ( par qui? Autre affaire... ), au "prestige" inégal et à durée variable; mais liste que les "initiés" ( profs, critiques, théoriciens, spécialistes, écrivains,....) approuvent sans trop  barguigner (HugoracinemalrauxrabelaismaupassantsiniacQui? Siniac!Iinconnu au bataillon), en se réservant qques bonnes poires pour la soif de discorde : 
- " Céline?" 
- "Oui, mais pas les saloperies!!!"... 
- "Perec?" 
- "C'est pas Mauriac!" 
- "Heureusement!...  Amélie N. ?"
- "Allez, djo, pour le folklore!"
- "Jardin?"
- "?????!?...Lequel?"
- "Alex..."
- "Ah ben m...de! Faut pas pousser!!!"

A suivre...