Fondamentalement, il me semble que les limites d'un Michel Onfray tiennent not. au caractère réducteur de la finalité de l'action: le plaisir... L' hédonisme, en ce sens, est aussi faiblard (castrateur?) que "l'inconscient" freudien, la "libido"...
Si l'on veut approcher LES raisons d'agir d'un Manchette, Gary, Rilke, Kafka, Block, Scorsese, Cimino, Tintoret, Caravage, Pasolini ou d'une Hanna Arendt; ...et, bien sûr, de leurs personnages/ créatures/pensées, il faut davantage se tourner vers la démarche d'un Paul Ricoeur, bien plus proche de Bourdieu que Michel Onfray...
Ds "Du texte à l'action", les raisons d'agir relèvent davantage d'un "habitus", d'un noeud de dispositions si intégrées, tant mêlées que seule, pt être, la formulation par le langage, justifications ou apories, pseudo "devoirs" ou récit "causal", permet de leur donner "voix aux/en chapitres"...
Ceci me paraît tout aussi vrai de l'action "politique" d'un Victor Serge, Jules Vallès, et d'une bonne part de l'anarcho-syndicalisme; loin de partir du ciel et de ses pseudos-promesses, les raisons d'agir sont inscrites toutes entières ds le REEL, aussi effarant et indomptable puisse-t-il paraître"...
Il y a donc "a price to pay", englué dans le quotidien, que seul, semble-t-il "le travail de pensée" peut "alimenter"...
Idem aussi pour Thiéfaine, Manset, François Béranger, Robert Johnson ou Les Stranglers période I ...
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