lundi 20 mai 2013

C'en est ou c'en est pas? S de la/ les litt 2


Si l' on tente de distinguer ce qui serait litt de ce qui n'en serait pas, on peut émettre qques remarques sur le "fonctionnement" de ce "purgatoire" litt que fut lgtps la "paralitt" ( Policier/ polar, SF, fantast/ horeur/ épouvante, rom sent, rom médical, Capes et épées, voire "récits de vie",...)
On peut ainsi voir la "paralitt" comme un champ " de large diffusion" quasi tot structuré par la production intensive d'oeuvres" à forte "circulation commerciale", aussitôt exposées, vendues, retirées-retournées, le "return" sur invest passant par une faible marge bénéf multipliée par un gd nbre de produits à consommation rapide... La contrainte  touchait même lla matérialité de l' édition : publication en feuilletons ds les journaux ( pas tjrs suivie d'éditions-livre, comme en témoignent les "giallo" en Italie); édition "bon marché", à coûts réduits de fabrication ( voir les "pulps"- mauvais papier- aux E U, les "mangas" jetables au Japon)...
Autre caract essentielle : un système de règles formelles figées  ds la "mise en intrigue" ( voir les "règles" de Van Dine pour le policier, ou la "charte" de rédaction de la collection "Harlequin"), avec pour composante fond la répétition des Ps, situations, structures des actions ( voir l'analyse des "Bond" par U. Eco)...
La nature redondante de la paral dérivait e. a. de la tradition orale, attentive à transmettre aux publics de tous types un "jeu" de significations à première vue évidentes ( Bettelheim analyse ce premier niveau de signif ds les contes, en laissant voir aussitôt à quel point les transmissions locales multipliaient les allusions, la satire, voire la parodie des genres nobles, en les "farçant" d'autres traditions, carnav not, comme le montrera Bakhtine...)...
Reste qu'un "genre litt de masse" se distingue par un mode de lecture partic, dt un  paradoxe réside ds le fait que le lecteur souhaite "un peu de neuf ds bcp de même"....             Son "horizon d'attente" est ainsi constitué par de la surprise ds un schéma narratif déjà expérimenté et "reconnu", comme on le dit d'un territoire familier. Ainsi,  la répét se vérifie ds la mise en place d'un nbre limité d'enchaînements narr qui créent chacun un certain "rythme de lecture" (alternance de pt de vue/Ps d'un chap à l'autre, événmts racontés de l'ext puis de l'int,...)...
En ce qui concerne la formulation ("la mise en discours") , on joue à fond la carte de l" illusion référentielle", cad un processus énonciatif qui vise à laisser percevoir les élts romanesques comme "réels, naturels, ss artifice", qui utilise abond les dialogues ( "effet de scène") et le discours direct, et qui veille à faire de tte description un élément narr qui prépare au moins une avancée de l'action...


Assez pour auj., 
To' ratt', F. S.

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