mardi 25 mai 2021

 Bon, résumons : 5 ( au moins!) priorités socio-économik':

1) l'explosion de la précarité, ts secteurs confondus;

2) la crise du logement "bon-marché";

3) l' hyper-agrssivité ( à l'égard de leurs usagers) des secteurs de l'aide sociale et à l'emploi;

4) le sous-investissement ds les mêm' secteurs;

5) la fragilisation de l'économie par un' numérisation, cafouilleuse et peu fiable, au "pas d' charge "...

Or, sur kwa k'on s'excit' :

a) l'atteinte aux pseudo-libertés individuelles ( terrass', resto, fiestas en rade, toussa);

b) la bagnol' électrik', qui n'est jamais ke du " tout à la bagnol' " relooké;

c) la caval' a rallonge d' d'mi^cerveau ...

Oh, la Gauch' et la " Gauch' de la Gauch', on s' réveille ???

dimanche 23 mai 2021

 Oui, je sais, Ford considérait ce film comm' un' gross' m.... : son acteur-double Ward Bond mourait au début du tournage,Widmark et Stewart portaient mal leur moumout', et Ford suivit l' tournag' en quasi-coma éthylik' ...

Mais c' est un des premiers ( 11, 12 ans ?) films ke j'ai vus ds mon cinoch' paroissial, et sans doute au pied d' l'écran, et mis sur le côté. Alors, cette vision difforme, c'est celle ki me permet , ds ce chaos narratif, de revoir des ombres portées de la Lanterne Magik'. Et puis, Stonecalf m'avait collé un' trouille du djab', et j'étais tombé amoureux de Martha ET de Eléna, et des ch'vaux, et du village comanche. Bref, qques plans du film ( peut importe leur ordre!) et j' replong', comm' le pauv' gamin indien plong' sur la boît' à muzik'. D'ailleurs, le plus svt, je l'revois en VF, c'est dire!

jeudi 6 mai 2021

"Comme un certain nombre d'hommes d'affaires américains, Torkild Rieber;le patron de Texaco, considère avec sympathie les régimes fascistes européens, un gage de stabilité à ses yeux, et entend bien continuer à faire du commerce avec eux. En 1937, ainsi, il fait livrer de très importantes quantités de pétrole au général Franco. Pris à partie par l'administration Roosevelt, qui ne tolère pas ce viol caractérisé de la neutralité américaine, il contourne la loi en organisant un vaste trafic passant par la Belgique et l'Italie. "

"Depuis 1936, Torkild Rieber livre régulièrement du pétrole raffiné à l'Allemagne. Par l'intermédiaire de Nikolas Bensmann, le représentant de Texaco en Allemagne et par ailleurs agent de l'Abwehr, il a des contacts fréquents avec l'entourage du maréchal Göring, qui a mis la main sur des pans entiers de l'économie allemande. Mais le conflit qui a éclaté en Europe a changé la donne. Dès 1939, c'est donc par des ports neutres d'Europe ou d'Amérique latine que la Texaco livre son pétrole à l'Allemagne, les règlements s'effectuant de manière soit clandestine, soit en nature contre des tankers neufs transitant par l'Amérique latine.

A New York, das Allemands onc des contacts réguliers avec Torkild Rieber, comme avec ces autres amis de l'Allemagne que sont Henry Ford,  l'antisémite déchaîné, James D. Moosey, l'un des dirigeants de General Motors, ou bien encore Sosthenes Behn, le patron de l'IT&T, un pro-nazi convaincu qui s'est réjoui publiquement de la défaite de la France pour convaincre ces industriels de ne pas livrer de matériel aux Anglais. Avec peu de succès il faut le dire, les affaires restant les affaires... 

A Torkild Rieber, l'envoyé allemand assigne une autre mission : être le porte-parole des intérêts allemands auprès de la Maison-Blanche. En juin 1940, l'industriel est ainsi reçu par Roosevelt à sa demande. Il est porteur d'un message - sans doute de Göring - invitant les Etats-Unis à ne plus soutenir la Grande-Bretagne, militairement condamnée, mais à signer avec l'Allemagne un vaste plan de paix dans lequel les Etats-Unis se verraient ouvrir un accès illimité au continent européen placé sous l'hégémonie de l'Allemagne. Une utopie parfaite que Roosevelt, qui sait tout des manoeuvres de Rieber, s'empresse de refuser et qui scelle le sort de l'industriel. Brutalement écarté de la direction de Texaco en août 1940, Torkild Rieber poursuivra sa carrière dans l'industrie pétrolière et mourra en 1968."