Atelier " copions"

Qd ça n'allait plus ( janvier-février, les mois " morts" de l'année), j' leur proposais un atelier "copion" ( math, physik, sciences-éco ) : j' leur demandais de retrancrire un chap' de théorie en   20 lignes, puis 10, puis 5, ...; à la fin d' l'atelier, , i z' avaient plus besoin d' copions ...


Le " métier" ...

Prof' c'est un "foutu" métier : face à eux, 50', pas d' échappatoires. Faut être "là", puis eux aussi, sinon c'est "la" confrontation", le pire ds une classe : comm' ils sont plus nombreux, le prof' est d' office perdant, faute de " combattants".
Faut faire tout " avec" eux, pas "contre" eux : le temps-espace est là pour tout l' monde, ça s' COGERE, sinon c'est l' enfilade des micro-conflits, et assez vite une " ambiance de mert' ".
Il m'arrivait svt, rien k'en entrant en classe, en "sentant" l'ambiance, de changer de sujet de cours ( le contrat, c'était de revenir le lendemain sur le sujet "repoussé" )... Il y a parfois une SATURATION telle ds le monde de la classe : trop d'interros, de travaux, de profs énervés, de " soucis d' vie"... C' est aussi DANS la classe, avec eux, et c'est à gérer, comme le reste.
La rancoeur extérieure est un poison du quotidien de la classe; transformer cette rancoeur en énergie "positive" un vrai défi permanent, litt. épuisant. Toute injonction arbitraire est vite vue comme le " caprice" du prof; faut k' l' injonction devienne une réelle intention de groupe, et c'est rar'ment gagné d'avance...