Et me voici captivé par Benjamin et Deleuze, Ricoeur et Roszak…
Car
cmt interpréter ce sentiment quasi permanent aujourd’hui d’être ds la
peau d’un juif ds l’Allemagne des années ’20, d’être à ce point en
concordance avec celui qui intervient ds un « milieu » où, au fond, il
n’a rien à dire, du moins en regard des INJONCTIONS qui émanent de ce
milieu, à travers not . la pitoyable COMEDIE de ceux/celles qui FEIGNENT
de suivre les règles d’un JEU auquel ils ne comprennent plus rien
depuis lgtps, ceux qui affectent de transmettre les bribes/la lettre
d’un savoir désincarné, de l’adéquation duquel ils doutent, du moins de
sa PERTINENCE ds le monde EN DEVENIR, devenir qui leur échappe de plus
en plus… Pire encore, qui échappe aussi à leurs propres enfants, ceux dt
ils s’étaient promis de leur assurer un SORT MEILLEUR, un sort moins
tributaire des (mvais) COUPS DU SORT, un sort plus digne de confiance,
un devenir PROSPERE…
Or le monde non pas court mais coule vers davantage de chaos, de
douleurs, de joies mesquines plus chèrement payées que par le passé,
prtt bien EPOUVANTABLE, comme l’assuraient encore ses derniers témoins…
On
pourrait donc relire avec profit qques pages de LOVECRAFT, ce gd
« agité du bocal », Prince déchu des cîmes de la litt, condamné aux
limbes de la litt de « gare », des « Pulps », moins par décision
d’éditeurs malveillants que par sa propre hantise de l’erreur, de l’
INTERPRETATION erronée des SIGNES de l’HORREUR qui sourd au ras des
portes du monde CONNU…
Relire aussi « Au cœur des ténèbres », cité bien sûr par Coppola ds « Apocalypse Now » mais aussi par Lynch ou par Mallick...
Relire bien entendu Manchette, « N’Gustro », « Nada », « O dingos, ô chateaux » ou « Le petit bleu…
Relire Cruz Smith ( Red Square)…
Revoir ds la foulée « Deadwood » ou « Rescue me », …
Réécouter Otis Redding, Joe Tex, Dylan ou …
Mais bien entendu, terminer chaque séance d’apitoiement en sifflotant « Fortunate son » du Creedence…txt
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