mardi 22 février 2022


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Voir - " La Frontière", Don Wislow dès 2014;
        - "Snowfall" ( héro', années '80)
        - La "drogue du zombie" fait des ravages aux Etats-Unis- RTBF Info





mercredi 2 février 2022

 Lorsqu’on lit un récit, lorsqu’on regarde un tableau ou un film, bref, lorsqu’on entre en contact avec une production culturelle, on est libre de prolonger ou d’interrompre ce contact en raison du plaisir ou du déplaisir que l’on y trouve. On peut aussi exprimer le plaisir ou le déplaisir que l’on a éprouvé : « Ce film m’a passionné(e) », « Ce tableau m’a fasciné(e) » ou « Ce roman m’est tombé des mains ». Et l’on peut en outre dire pourquoi : on peut motiver son jugement. Lorsqu’on donne son avis personnel sur une production culturelle, on a tous les droits. On peut l’apprécier un peu, moyennement, beaucoup ou… pas du tout ! Un jugement de gout peut donc être positif, mitigé ou négatif. 

L’important, lorsqu’on le partage, c’est d’être capable de motiver son appréciation, c’est-à-dire de donner les raisons sur lesquelles elle se fonde (voir infra). C’est aussi être capable d’entendre l’avis des autres, qui est tout aussi légitime. 

 Le jugement de goût et le jugement de valeur, est-ce la même chose ? Lorsqu’on exprime une appréciation personnelle, il faut faire attention. « J’ai adoré ce récit », si l’on n’y prend pas garde, peut vite se transformer en : « Ce récit est vraiment réussi » ou « Ce récit, quel chef-d’œuvre ! ». Or, « J’ai adoré ce récit » et « Ce récit est un chef d’œuvre », ce n’est pas du tout pareil ! Le premier énoncé exprime bien qu’il s’agit d’un avis personnel, subjectif (« je »). En revanche, le second se présente comme un jugement objectif quasi incontestable. « Ce récit, quel chef-d’œuvre ! » est un jugement de valeur. Et émettre un jugement de valeur suppose que l’on ait des connaissances, que l’on soit (un peu) expert. En effet, lorsqu’on se prononce sur la valeur de quelque chose, on risque toujours que quelqu’un nous réponde par exemple : « Qui es-tu, que sais-tu pour affirmer que tel récit est (dé)pourvu de valeur ? Que connais-tu en la matière ? ». C’est exactement cela que l’on veut faire comprendre aux enfants quand on leur répète : On ne dit pas « Les chicons, ce n’est pas bon », on dit « Je n’aime pas les chicons ».