Le jour se lève
mercredi 29 octobre 2025
dimanche 12 octobre 2025
Dans La Règle de la Métaphore[46] et dans Temps et Narration, vol. 1,[47], Ricœur soutient qu’il existe une imagination productive linguistique[48] qui génère/régénère le sens par le pouvoir de la métaphoricité en énonçant les choses de manière nouvelle et, par conséquent, il considère le langage comme contenant en lui des ressources qui lui permettent d’exister utilisé de façon créative.
A force, ça devait arriver : Clint a passé " l'arme à gauche ( ?!)" ...
Ce type a accompagné quasi toutes mas années "cinoch' " ...
Depuis " Per un pezzo (?) di dollari" ..
Avec 2,3 bouses : " Firefox", ""Coeur noir", "Harry 4", ou 5, j' sais pu, pur kaka ...
samedi 11 octobre 2025
vendredi 10 octobre 2025
Cette mission de "tri" que je mène ( et qui fait que je traîne tant les pieds pour sortir de mes " 4 murs") me conduit à suivre un double itinéraire...
Une déambulation dans les souvenirs : retomber sur tel "doc'" et tout ce qu' il réveille, et relire, et refeuilleter, et "recroiser" des êtres, et "reconstruire" des lieux, des époques ...
Et ramener tout ça au " PRESENT"...
Un autre itinéraire : j' m' intéresse à plein d' "trucs"; soit une rêverie sur " que transmettre?" , " que faire passer ?", ... Bref, du présent à "bientôt" ...
Alors, je "poste" à tout-va, je disperse, j' ventile; j' "pétoire" "petit calibre" mais façon chevrotin'...
Et tant qu' y a d'la vie, y a d' la munition !
A toi, P'tit Antoine !
mardi 16 septembre 2025
Pourquoi Redford ?
Parce que Trintignant : progressiste, engagé dans la plupart de ses films, fidèle à certains réalisateurs, méchamment griffé par la vie ...
Parce que Newman : les 2 ont bien fait la paire ...
Parce que Meryll Streep : un couple d' écran fabuleux ...
Parce que Nathalie Wood, qu' il aima vraiment ...
Parce que " Zyeux-bleus".
"Il aura représenté, à lui tout seul – à la fois comme comédien choisissant avec soin les personnages qu’il incarnait mais aussi comme réalisateur – un certain cinéma américain, généreux, engagé, progressiste, romantique, un cinéma questionnant parfois, toujours avec douceur, les fondements mêmes de son identité. Il était également attaché à le changer, à promouvoir les nouveaux talents, à la recherche peut-être d’une utopie, au cœur et à côté d’Hollywood. Loin de la masculinité rugueuse et de la mélancolie conservatrice d’un Clint Eastwood ou de l’exubérance hédoniste et psychédélique d’un Jack Nicholson, il y avait Robert Redford. Il est mort le mardi 16 septembre à l’âge de 89 ans, a annoncé son agent Cindi Berger, citée par le New York Times."J F Rauger, Le Monde.
jeudi 11 septembre 2025
mercredi 10 septembre 2025
le dictionnaire du cinéma du critique Jacques Lourcelles.
Les monstres sacrés sont finement traités, à l'aune de leur carrière - Hitchcock (24 notules !), Walsh (22), Ford et Chaplin (18), Hawks (15). Il ne se contente pas des valeurs sûres : il sort aussi de l'ombre des auteurs méconnus. Parmi eux : Edgar G. Ulmer, Leo McCarey, Allan Dwan, Richard Fleischer.
Lisez par exemple Ambre (p. 45), La Féline (p. 541), Johnny Guitare (p. 795), Pickpocket (p. 1146), Stromboli (p. 1405), Une étoile est née (p. 1507)... Vous goûterez alors du nectar de critique.
Si certains chefs-d’œuvre sont finement analysés (cinq pages sont consacrées à La Passion de Jeanne d’Arc de Dreyer), Lourcelles a surtout le chic de nous faire découvrir des raretés, tels ce Gibier de potence (Roger Richebé, 1951) « à voir absolument », Le Repas (Mikio Naruse, 1951) dont il loue « la précision et la finesse de la mise en scène » ou encore L’Expédition du Fort King (Budd Boetticher, 1953) dont il parle comme un « western brillant et attachant ».
A lire absolument notament pour : Le cabinet du docteur Caligari, Vertigo , Les enchaînés, Citizen Kane , La soif du mal , Tous en scène , Chantons sous la pluie, La rivière rouge , Rio Bravo , l'aventure de Mme Muir , Eve, La comtesse aux pieds nus , Voyage à Tokyo ...
Que de développements précieux en effet, que d'analyses fournies et d'aperçus fulgurants, chaque fois que Lourcelles s'attaque aux films et aux cinéastes qu'il affectionne, et qui forment une belle cohorte : soit, d'après le nombre et la densité des textes qui leur sont consacrés, Hitchcock, Fritz Lang, Walsh, John Ford, Cha¬ plin (en comptant les courts métrages), Preminger, Renoir, Hawks, Guitry et Cecil B. DeMille. (Viennent ensuite, par ordre décroissant : Mizoguchi, Jacques Tour¬ neur, Cukor, Dwan, Duvivier, Richard Fleisher, McCarey et Robert Siodmak). Nous ne sommes pas loin du fameux « carré d'as » cher à l'équipe des mac-mahoniens (et pour cause, Lourcelles en ayant été l'un des piliers), étendu à quel¬ ques figures maîtresses et un ou deux jokers attendus. En fin de jeu, on découvre des cartes basses négligées des dictionnaires similaires, et que l'auteur sort de sa manche avec l'aisance d'un virtuose du bonneteau : par exemple Jack Arnold, André de Toth, Stuart Heisler, Joseph H. Lewis, Roger Richebé, Pierre Billon... Et que l'on ne vienne pas dire qu'il s'en tient aux valeurs sûres, ou récemment exhumées, du cinéma classique, français ou hollywoodien, son inlassable curiosité le pous¬ sant aussi bien du côté de l'Algérie, de la Chine, de Cuba, de l'Égypte, de l'Inde, et j'en passe. Mieux : il dame le pion aux critiques « progressistes » les plus avan¬ cés en rédigeant des notices superbes, et exemptes de toute langue de bois, sur Youssef Chahine, Gleb Panfilov et Mikhaïl Romm. Où trouver, d'autre part, des études auusi approfondies sur Afonia, L'Aube de la famille Osone, Balkan Express, La canzone deU'amore, Carrefour ou Child of Divorce (et je m'arrête à la lettre C) ? On se demande bien ou Lourcelles a pu voir et revoir tout cela, pour le décorti¬ quer avec un tel luxe de détails. I